mercredi 4 février 2009

Rendez-vous d'exposition:

Centrale Electrique /Brussels

// Un projet de FICTION DOCUMENTE,
une histoire en perspective d'AVATARS
réels, virtuels et naturalisés;
Un suicide IDENTITAIRE et bestial //


// A project of FICTION INFORMS,
a story in perspective of real,
virtual and naturalized AVATARS;
an IDENTICAL and bestial suicide //




La Première Radio Be
Reécoutez derniers podcasts: Par Ouï-Dire Jeudi050309 La cruauté & le cochon : Pascale TISON

jeudi 1 janvier 2009

Crocs, yeux. et oreilles...

donnent toute l'expression de la bête






jeudi 11 décembre 2008

Recherche de Zinneke à Bruxelles











Un Zinneke pour un centre d'Art Contemporain:
Afin de questionner la mémoire collective de la Belgique, et proposer une réflexion sur nos sociétés capitalistes, "Cruellement" propose à l'occasion d'une exposition collective à la Centrale Electrique de Bruxelles de naturaliser LA ZINNEKE.

















La réflexion sur l'animalité se distingue radicalement d'une approche zoologique comme d'une approche ethnologique qui présenterait les modes de relations aux animaux propres aux diverses sociétés humaines. C'est vers le discours philosophique qu'il convient de se tourner pour appréhender ce concept supposé dire l'essence de l'animal. Dans la tradition occidentale, le concept d'animalité remplit, de par sa structure et son contenu, une fonction importante dans la définition de l'humain lui-même. En effet, le concept d'animalité ne vise pas tant à caractériser l'essence des êtres vivants sensibles autres que l'homme qu'à construire le contre-modèle de ce dernier, son négatif ontologique. Aussi l'animalité est-elle définie en creux, par un ensemble de manques : manque de raison (Descartes), manque de liberté (Kant), pour ne citer que les principaux aspects de la démarcation. Par ailleurs, cette construction permet aux sciences humaines de délimiter leur objet et de l'inscrire dans les cadres préexistants et distinctifs de la culture, du langage, du symbolique. L'animalité demeure captive de son opposition à l'humanité, comme le soulignent Max Horkheimer et Theodor Adorno : « Dans l'histoire européenne, l'idée de l'homme s'exprime dans la manière dont on le distingue de l'animal.(...)

Machin aka Pascale Barret, Belgium (2005-2009)









Machin, 2005/2008

"Au Bord'elle" festival, invitation pour une programmation: corps exposé par Milady Renoir.

















"L'animalité,
c'est la profondeur de l'homme,
vertigineuse,
une inquiétante et familière étrangeté"

F. Armengaud

















Le Versant animal

Au lieu d’invoquer en passant la « biodiversité », entrer dans la multiplicité hétérogène du vivant, descendre dans le jeu entrecroisé des conduites et des écarts par lesquels sans fin le monde animal se déploie. Et peut-être trouver là, l’entière et mirifique conjugaison du verbe être infinitif se dégage de toute pose, libérant une déclinaison infinie des façons de vivre et même de penser : être brochet, être gnou, être chat, être singe… Il y a là une piste ou plutôt des pistes, des voies que l’on ne peut suivre qu’en pensée – et c’est ce qui est tenté dans ce livre, simplement, à partir d’une route et d’un animal qui jaillit dans la nuit. : peut-être en effet est-ce seulement là, auprès des animaux, que cet

Jean-Christophe Bailly, né en 1949 à Paris, est l’auteur de nombreux livres où les genres s’entrecroisent : du poème à l’essai, du théâtre au récit. La question animale est pour lui absolument centrale.

lundi 8 décembre 2008










Damien Hirst











Maurizio Cattelan, Bidibidobidiboo,
1996
Stuffed animal, miniature kitchen
19 1/2 x 22 5/8 x 4 3/4 inches
Courtesy Marian Goodman Gallery, New York
















LisaBlack

the_rogue_taxidermist_nate_hill

2009/clubanimals

"Eres lo que lees", (2007) Habacuc Guillermo Vargas









artehabacuc.








I Like America and America Likes Me (mai 1974) Beuys

Beuys combat la rationalisation de l'existence humaine opérée par l'emprise marchand, capitaliste, du monde. Il réintroduit la composante animale, sous les figures du lièvre mort ou du coyote vivant, dans une pratique scénique où l'artiste joue les rôles conjoints de bateleur, d'éveilleur de conscience, de chaman, et de philosophe cynique. Coyote, I Like America and America Likes Me (mai 1974), excécutée à New-York ressuscite la figure de l'animal sauvage et de l'indien, seuls habitants légitimes de la terre américaine, à travers ce qui paraît à l'évidence une épreuve initiatique : isolement, enfermement, face à face avec l'animalité incontrôlée, apprivoisement mutuel où l'homme se dépouille de tout sentiment de supériorité tout en se gardant d'être submergé, détruit ou agressé par l'animal. La rencontre avec le coyote se déroule en un lieu clos, espace dévolu à l'exposition de l'art, où les signes propres au capitalisme industriel servent de litière à l'animal : le discours du capitalisme, celui du Wall street journal - en fait, la litanie d'une économie virtualisée, celle des cours de bourse - devient le réceptacle des déchets animaux. Le travail produit la valeur, en même temps que le déchet, organique ou inorganique, et le verbe qui signifie cette valeur - et qui peut comprendre aussi bien la monnaie (signe pur) que le discours qui l'entoure - est en fait l'expression dans le champ du logos de la dépense énergétique, vitale, organique et matérielle nécessaire à la transformation - information pourra-t-on dire - technique et industrielle du monde.

I bite America & America bites me, (1995) Oleg Kulik













Oleg Kulik (Russian, 1963)
On artnet.com
a love letter to Oleg Kulik











"... my dear sweet Oleg, that you are not an animal, you are not man's best friend, you are -- quite simply -- a man. An intellectual. Americans are notoriously anti-intellectual. I don't share their antipathy. I know just how serious you are and so I can love you all the more. But I don't know how to tell you -- I'm not much good at barking. I've decided, therefore, that I am going to allow this letter to be published. I wonder, will it be "hailed" by you? Or will it float around in cyberspace forever missing it's mark. It's a dog's life. Truly.
Love for eternity, Susan Silas


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